En 1871, alors que les puissances européennes s’acharnent pour conquérir des territoires du Maroc, le sultan Mohammed IV propose aux Américains d’installer un protectorat sur l’Empire chérifien… Retour sur une histoire tenue secrète par le Makhzen.
Face à l’Europe, le Maroc cumule sur le plan militaire, durant tout le XIXe siècle, défaite sur défaite. Dans le domaine économique et commercial, Fès multiplie les concessions. Cela finit par faire un grand tort à la souveraineté du pays et partant à son image d’État indépendant. Afin de faire toucher du doigt cette réalité au lecteur non spécialisé, rappelons que l’Empire chérifien subit une défaite traumatisante face à la France à Isly, non loin d’Oujda, en 1844. Il s’ensuit, l’année suivante, un traité franco-marocain dont l’ambiguïté et le caractère inique assurent à la France une grande liberté de manœuvre qu’elle utilisera pour élargir ses possessions algériennes au détriment du royaume de l’Extrême Couchant. Cette humiliation qui choque l’élite makhzénienne n’attend pas, pour être profondément ressentie, la signature dudit traité. Durant l’affrontement, déjà, le rapport de force est tellement déséquilibré que le futur sultan Mohammed Ibn Abderrahmane, qui commande les troupes marocaines, est obligé de renoncer à son parasol, symbole de majesté et repère exAMBIGUIaltant la bravoure des combattants. Lisons ce passage, au contenu affligeant, du grand historien Ahmed Ben Khalid Nassiri, contemporain des faits : « […] Une bombe vient exploser près du parasol du khalifa du sultan [et futur sultan Mohammed IV], le cheval se cabre et met son maître dans un grand trouble. Celui-ci change d’habit, fait disparaître son parasol et monte sur un nouveau cheval, un alezan, afin de se fondre dans la foule. […] Les gens, ne voyant plus le khalifa, paniquent […] Le désordre s’installe » et la défaite est assurée.
Par Maâti Monjib
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Maâti Monjib ne s’est jamais demandé s’il ne s’est pas « traîné « aux pieds des idéologies baatistes pour nourrir l’illusion d’imposer son landerneau ,ainsi que son esprit de chapelle aux Marocains ,s’il n’a pas recouru au protectorat culturel du Moyen-Orient ,à sa mentalité ,mais aussi à ses grilles de lectures -pleines d’a priori jusqu’aux oreilles -pour analyser l’Histoire d’un Maroc pluriel .
Et ca se prétend vouloir faire de l’histoire… Zaman ou Zabal???