Candidat pour accueillir le Mondial 2026, le Maroc se retrouve, comme en 1994, en compétition avec les Etats-Unis. De quoi nous rappeler quelques mauvais souvenirs. Grisé par son coup d’éclat au Mondial du Mexique 1986, où le Maroc a été le premier pays arabe et africain à passer le premier tour, Hassan II décide de déposer la candidature du royaume à l’organisation de la Coupe du Monde de 1994. En face, un seul concurrent, et pas des moindres : les Etats-Unis, soutenus par l’Occident et la FIFA, désireuse de conquérir de nouveaux marchés pour le football. Seulement voilà, le royaume se défend. D’abord ce dossier, considéré comme étant de la plus haute importance, est confié à un proche du roi et un grand connaisseur du football, Abdellatif Semlali. Ensuite, le Maroc devient un véritable symbole pour toutes les fédérations du Tiers-Monde, qui ont l’espoir de renverser les puissants au profit des «petits». Le président de la FIFA, Joao Havelange, bien embêté, décide alors de faire entrer un troisième larron dans la course : le Brésil, son pays. Une façon de retirer au Maroc les voix qui lui étaient destinées. Résultat : les USA l’emportent par 10 voix contre 7 pour le Maroc et 2 pour le Brésil. Le royaume aurait dû avoir 9 voix. Et, selon Najib Salmi, membre de la délégation marocaine présente à Zurich à l’époque et qui s’est confié à Zamane, la 10ème voix aurait été « achetée ». En effet, un dirigeant turc normalement acquis au Maroc, aurait obtenu la nationalité américaine juste avant le vote…
Aucun Résultat
View All Result