Après une absence de 38 ans, Idir fait son grand retour en Algérie en octobre 2017. Quelques semaines plus tard il offre, sur ses terres natales, un concert historique à l’occasion du nouvel an amazigh, Yennayer. Trois jours seulement après la disparition du chanteur le 2 mai dernier, il est de nouveau question d’un retour. Une pétition déjà signée par des milliers de personnes et relayée par le maire de Beni Yenni, la commune du village kabyle Aït Lahcène, berceau d’Idir, demande que la dépouille de l’artiste soit enterrée sur cette terre. Les initiateurs de cette démarche expliquent sur les réseaux sociaux qu’Idir « ne mérite pas d’être condamné à un exil posthume. Idir est désormais un symbole éternel de la chanson et de la culture kabyles. Son décès intervenu en France ne doit pas, pour une raison ou une autre, conduire à le priver d’une sépulture dans sa terre natale». La demande pourrait être légitime, si ce n’est le contexte difficile de la disparition du chanteur en pleine pandémie de Covid-19. La famille d’Idir a aussitôt réagi par un communiqué expliquant que «conformément à la rigueur des dispositions sanitaires en cours, l’enterrement aura lieu en région parisienne». Bien conscient de son immense popularité, les rédacteurs du communiqué termine en adressant un message aux admirateurs : «Croyez bien nos chers parents et amis que nous en sommes peinés. Nous comptons sur votre bienveillante compréhension, sachant combien il vous aimait tous et aurait désiré vous avoir auprès de lui».
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