La légende brésilienne du football, unique joueur à avoir été champion du monde à trois reprises, est décédé à l’hôpital de Sao Polo. Il avait avait 82 ans.
Il avait passé le 25 décembre à l’hôpital, entouré de ses proches dont cinq de ses enfants. Le Brésilien était touché par un cancer du colon depuis 2021 et son état s’était récemment dégradé. Dans leur dernier bulletin, ses médecins avaient fait état mercredi d’une « progression » de son cancer ainsi que d’une « insuffisance rénale et cardiaque ».
Le triple champion du monde brésilien avait été admis à l’hôpital le 29 novembre pour une infection respiratoire consécutive à une contamination par le Covid, et pour une réévaluation de son traitement anticancéreux, sa chimiothérapie ayant été inefficace. Depuis, le « Roi » avait reçu d’innombrables messages d’affection de la part du monde du football. Il avait même regardé les matchs du Mondial entouré de ses enfants, qui donnaient régulièrement des nouvelles de lui sur les réseaux sociaux. Après la finale, le triple champion du monde (1958, 1962, 1970) avait félicité l’Argentin Lionel Messi pour son sacre « mérité » face à la France. « Félicitations à l’Argentine ! Diego [Maradona, mort le 25 novembre 2020] sourit certainement actuellement », avait écrit Pelé sur Instagram.
« Cela me fait toujours autant plaisir d’être apprécié, même après toutes ces années. Je remercie Dieu tous les jours pour cela. Mais, au fond, je ne suis qu’un homme normal, avec ses défauts. Je fais de mon mieux pour rester un exemple », affirma-t-il avec humilité.
La disparition de Pelé est une immense perte pour le Brésil, où il est considéré comme un « Trésor national ». Aucun joueur n’a fait autant trembler les filets: 1.281 buts en 1.363 matches sous les maillots de Santos (1956-74), son club au Brésil, de la « Seleçao » nationale et du Cosmos New York (1975-77). Mais au-delà des chiffres, Pelé restera dans les mémoires comme le « Roi » qui a révolutionné son sport, avec son éternel numéro 10 dans le dos. Ce dribbleur de génie a été le précurseur du football moderne, avec une qualité technique exceptionnelle conjuguée à des capacités athlétiques hors norme en dépit de sa taille modeste (1,72 m). Pelé était aussi un grand émotif, comme l’attestent les images en noir et blanc du gamin de 17 ans éclatant en sanglots après avoir décroché le premier de ses trois titres mondiaux, en 1958, en Suède.
Il tenait ainsi la promesse faite à son père, huit ans après l’avoir vu pleurer en écoutant à la radio le « Maracanazo », surnom donné à la défaite contre l’Uruguay qui avait privé le Brésil d’un premier sacre mondial en 1950 à domicile. En 1970, lors du premier Mondial retransmis en couleurs, c’est avec un sourire radieux que le Roi, au sommet de son art, avait fêté le triplé historique, au sein d’une équipe que beaucoup considèrent comme la plus talentueuse de tous les temps, avec Rivelino, Tostao ou Jairzinho.
Dès l’annonce de son décès, les réactions de personnalités du ballon rond ont fusé sur les réseaux sociaux. « Le roi du football nous a quittés, mais son héritage ne sera jamais oublié, repose en paix, Roi », a écrit en anglais sur Twitter la superstar du PSG et de l’équipe de France Kylian Mbappé, souvent comparé à Pelé pour sa précocité.
Le Confédération brésilienne de football (CBF) et Santos, son club de toujours, lui ont également rendu hommage.
La disparition de Pelé est une immense perte pour le Brésil, où il est considéré comme un « Trésor national ». Aucun joueur n’a fait autant trembler les filets: 1.281 buts en 1.363 matches sous les maillots de Santos (1956-74), son club au Brésil, de la « Seleçao » nationale et du Cosmos New York (1975-77). Mais au-delà des chiffres, Pelé restera dans les mémoires comme le « Roi » qui a révolutionné son sport, avec son éternel numéro 10 dans le dos. Ce dribbleur de génie a été le précurseur du football moderne, avec une qualité technique exceptionnelle conjuguée à des capacités athlétiques hors norme en dépit de sa taille modeste (1,72 m). Pelé était aussi un grand émotif, comme l’attestent les images en noir et blanc du gamin de 17 ans éclatant en sanglots après avoir décroché le premier de ses trois titres mondiaux, en 1958, en Suède.
Il tenait ainsi la promesse faite à son père, huit ans après l’avoir vu pleurer en écoutant à la radio le « Maracanazo », surnom donné à la défaite contre l’Uruguay qui avait privé le Brésil d’un premier sacre mondial en 1950 à domicile. En 1970, lors du premier Mondial retransmis en couleurs, c’est avec un sourire radieux que le Roi, au sommet de son art, avait fêté le triplé historique, au sein d’une équipe que beaucoup considèrent comme la plus talentueuse de tous les temps, avec Rivelino, Tostao ou Jairzinho.
Dès l’annonce de son décès, les réactions de personnalités du ballon rond ont fusé sur les réseaux sociaux. « Le roi du football nous a quittés, mais son héritage ne sera jamais oublié, repose en paix, Roi », a écrit en anglais sur Twitter la superstar du PSG et de l’équipe de France Kylian Mbappé, souvent comparé à Pelé pour sa précocité.
Le Confédération brésilienne de football (CBF) et Santos, son club de toujours, lui ont également rendu hommage.