Le patrimoine préhistorique marocain a été honoré le 17 juin dernier au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris. Un colloque international a été tenu afin de présenter la richesse et la diversité de patrimoine hors du commun.
L’UNESCO a bien suivi l’actualité scientifique des ces dernières années. Et dans la catégorie paléoanthropologie, le Maroc est devenu une constante. C’est parce que le royaume est devenu une terre de découvertes majeures dans cette discipline que l’UNESCO a décidé d’organiser une exposition et un colloque international sur «la portée universelle du patrimoine préhistorique du royaume». L’évènement a vu la participation du ministre Mohamed Mehdi Bensaid, de la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, et de son père André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI. Les scientifiques ont pu débattre sur les dernières trouvailles, notamment les artefacts extraits cette année dans la grotte de Bizmoune, près d’Essaouira. Datés entre 142 à 150.000 ans, ces bijoux sont considérés comme les premiers objets de parure de l’humanité. Le Maroc a été mis réellement en lumière en 2017 avec la prodigieuse découverte du Jbel Ighoud où ont été retrouvées les traces du plus ancien homo sapiens, vieux de 300.000 ans.