Ce vendredi 13 décembre, en Algérie, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a annoncé Abdelmajid Tebboune, âgé de 74 ans, nouveau président de la République. Celui qui avait déjà revendiqué sa victoire tard jeudi soir, a réussi à se hisser en tête des suffrages avec 58,15 % dès le premier tour.
Le nouveau président, membre du Comité central du FLN, s’est présenté comme candidat indépendant. Il a recueilli 4. 945 116 voix sur 24 millions d’électeurs. Il a devancé Abdelkader Bengrina qui totalise 17% des votes, Alis Benflis 10.55%, Azzedine Mihoubi 7,26% et Abdelaziz Belaïd 6,66%.
Jeudi 12 décembre, seuls 39,93 % des inscrits ont voté au premier tour (41,41 % sur le territoire national et 8,69 % pour les Algériens de l’étranger), selon le président de l’Anie Mohamed Charfi. Ce taux est le plus faible de toutes les présidentielles pluralistes de l’histoire de l’Algérie. Il est inférieur de plus de dix points à celui du précédent scrutin, le plus faible jusqu’ici, qui en 2014 avait vu la quatrième victoire d’Abdelaziz Bouteflika.
En 2017, Abdelmajid Tebboune avait été limogé de manière brusque, après seulement 80 jours en tant que Premier ministre. Et c’est Ahmed Ouyahia, issu du loyal du parti du Rassemblement national démocratique (RND) qui avait été nommé à sa place.