Le nouveau livre d’Abdeljalil Lahjomri («Le Rabat des origines, une histoire qui reste à écrire») est une invitation au voyage, à travers l’histoire complexe de Rabat, ses légendes, ses mythes et ses lieux de mémoire.
Visiblement, cette ville, qui est à la charnière de la mémoire et du devenir, n’a pas livré tous ses secrets. Son histoire reste à écrire, nous dit un de ses fils, Abdeljalil Lahjomri, dans un excellent éventail sur les différentes facettes de cette ville envoûtante, en prenant pour angle d’attaque le lieu mythique de Chellah.
Les lieux de mémoire ont une âme, dit-il, tout de go. Phrase terrible, car il faut savoir leur parler… Et Lahjomri s’adonne à ce périlleux exercice, s’armant de passion et de savoir. Les deux registres sont nécessaires pour faire parler les lieux, comme faisait le poète antéislamique, dont sa passion pour l’aimée lui faisait saisir les murmures des vestiges. C’est à Chellah où le prosateur jette son ancre pour faire parler Rabat.
Par Hassan Aourid
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