Retour sur l’épopée des Lions de l’Atlas et de la symbolique des mères, qui a marqué les esprits au Maroc et dans le reste du monde.
Nous avons vécu en ce mois de décembre 2022 un événement exceptionnel : les victoires successives des Lions de l’Atlas jusqu’à la demi-finale de la Coupe du monde de Doha ; une équipe performante avec un sélectionneur singulier qui ont reçu toutes les éloges et les gratifications de nos compatriotes, des supporters nationaux et internationaux, des fédérations de football, des présidents et des peuples. Elle nous a comblé de joie, de bonheur et revivifié la confiance des marocains dans le sport (football) et les grandes réalisations de leurs pays. Parallèlement, nous avons vécu un fait inédit, rarement advenu durant les manifestations sportives, marqué par la glorification des mères des joueurs. Certes, La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a été perspicace en décidant d’emmener les proches des membres de l’équipe du Maroc au Qatar et de leur offrir un séjour au camp de base des Lions de l’Atlas. Cette initiative n’est pourtant pas la première en son genre, la plupart des sélections invitent les familles des joueurs pour les motiver, leur rappeler le lien avec la famille et surtout avec le pays, c’est-à-dire la grande famille.
La focalisation sur la présence des mères à chaque rencontre dans les stades, a été d’un grand soutien moral et spirituel pour leurs enfants qui défendent le drapeau marocain. Après chaque match, des joueurs ont couru vers les gradins pour embrasser leurs mamans et avoir leur bénédiction. Les vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent la mère de Yassine Bounou, le gardien de but marocain, prier pour son fils lors de la séance des tirs au but (match Maroc-Espagne).
Par Aicha Belarbi
Lire la suite de l’article dans Zamane N°146