Né autour de 620, Oqba Ibn Nafi, dont le nom est connu de tous mais l’œuvre beaucoup moins, a mené trois raids majeurs au Maghreb pour imposer l’islam. Reconnu pour sa personnalité irascible, c’est ce même trait de caractère qui le conduira à sa perte. Entre gloires et déchéances, mythes et réalités, voici l’histoire de sa vie.
Dans les livres d’histoire, il est présenté comme » l’islamisateur du Maghreb ». Sa vie et son œuvre sont pourtant largement méconnues, même si certains sont tentés aujourd’hui d’ériger Oqba Ibn Nafi en icône absolue du soi-disant » terrorisme islamiste « . En Tunisie par exemple, une katiba liée à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui a déjà commis un attentat contre l’armée tunisienne en 2014, porte son nom et revendique son héritage. Il faut dire qu’Oqba Ibn Nafi est un modèle d’exemplarité. D’origine koreïchite-fihrite, et probablement né autour de 620, ce Tabi (issu de la génération qui a connu les compagnons du Prophète, mais lui-même ne l’a pas côtoyé), possédait deux traits de caractère particulièrement remarquables : « un zèle religieux très ardent et une audace exceptionnelle dans l’action », rapporte Amar Dhina, éminent professeur algérien, dans Hommes d’Etat, hommes de guerre (1992). Combattant brave et impérieux, il mène quatre expéditions militaires en Afrique et fonde la grande cité arabo-musulmane de Kairouan. Infatigable, plusieurs historiens, notamment Ibn Abdalhakam (803-871), un historien égyptien malikite qui lui consacre une épopée en prose, lui prêtent un dernier raid sur Tanger avant de connaître un funeste destin.
Par Nina Kozlowski
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Il faut dire la vérité, toute la vérité, par exemple Okba ibn Naafia kidnapait des jeunes filles berbères et les envoyaient comme escales sexuelles au Calife…
Un tueur sanginaire qui exiger des femmes berberes comme traite si no il te tue.
Il kidnappait aussi des femmes berbères pour la traite sexuelle du calife arabe, S’il ne trouvait pas de femmes pour son calife, okba ben Nafi risquait de se faire sodomiser pars les esclaves noirs du calife. Okba était noirs, mais toujours représenté comme blanc par les historiens arabes, qui font de lui l’icone du plus grand conquérant arabe (alors qu’il n’a jamais dépassé Biskra où son aventure c’est terminée en catastrophe. Les habitants de cette contrée le vénèrent autant que Dieu aujourd’hui.
ils sont ridicules ses bédouins arabes qui présentent le nègre Okba (pervers sanguinaire) comme un arabe blanc d’aujourd’hui, avec une coupole de la mosquée de Kairouan sur la tête (il est mort à peut près dans les même circonstances que Kadhafi, que Dieu les reçoit dans son immense enfer).