L’histoire générale retient souvent que seul le Moyen-Age représente la période dorée de l’avancée scientifique des Arabes. Pourtant, de nombreuses preuves indiquent que les connaissances engrangées par les Andalous, en particulier, ont constitué la référence dans le monde occidental jusqu’au XVIIe siècle. Le plus bel exemple demeure le traitement de la médecine au sein de l’université de Montpellier en France. Le bâtiment qui abrite aujourd’hui l’UFR de médecine est un ancien monastère du XIVe siècle qui, dès le siècle suivant, se procure l’une des premières traductions latines du célèbre Qanûn d’Ibn Sina. Ce livre de médecine, appelé Canon en Occident, regroupait les bases essentielles pour la pratique de la médecine. Il sera enseigné aux étudiants jusqu’à la Renaissance et la remise en cause des traités développés par Avicenne. Malgré le retrait des musulmans d’Andalousie, les sciences arabes n’ont pas cessé d’influer considérablement sur le progrès en Occident. L’université de Montpellier détient encore aujourd’hui un rare manuscrit du Canon, qui aura finalement servi plus longtemps qu’on ne le pense.
Aucun Résultat
View All Result
Déjà Ibn Sina (Avicenne) n’est pas arabe mais Ouzbek/Afghan et puis en Andalousie il y avait de tout.. des arabes mais aussi des juifs, des berberes et des iberiques convertis.. donc arabe, arabe, à voir..
Mais sans les arabes les découvertes de Ibn Sina ne seraient pas arrivées en Andalousie… Pitié arrêtez de diviser les gens svp