Hier ennemis jurés, demain le PAM et le PJD pourraient très bien envisager une alliance pour les élections législatives qui arrivent à grands pas.
Les éternels rivaux dans l’échiquier politique sont en voie de réconciliation. C’est ce qu’on apprend de la bouche des principaux dirigeants du PAM et du PJD. Connus pour se livrer une bataille sur le terrain électoral comme au sein du parlement, depuis 2008, les deux formations politiques ont annoncé, via les déclarations de leurs dirigeants, ne pas écarter l’option d’une alliance à l’aune des prochaines élections législatives. À Tanger, le PJD a déjà tendu la main de la réconciliation au PAM, avec le retrait à la dernière minute du candidat islamiste pour la présidence de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
De quoi laisser la voie libre à l’élue du PAM, Fatima El Hassani, élue à l’unanimité. Contexte électoral oblige, avec la montée en puissance du patron du RNI de Aziz Akhannouch, les deux partis pourraient donc très bien faire alliance afin de contrecarrer ce qui pourrait s’avérer comme étant un ennemi commun. Etonnant, quand on se rappelle le passé commun, plutôt houleux, des deux partis.