Les associations pour la préservation de la mémoire andalouse voient rouge. Le mausolée du dernier roi musulman de Grenade, Abu Abdulla Mohamed Ben Abi Al Hassan (ou Boabdil, comme le nomment les Espagnols), est dans un piteux état. Le mausolée, un bâtiment cubique surplombé d’un dôme situé à proximité de Fès, croule sous les ordures et ressemble plus à des toilettes publiques mal entretenues qu’à un monument funéraire, censé honorer la mémoire maroco-andalouse. Indigné, le secrétaire général de l’association pour la préservation de la mémoire andalouse, Hamza Kettani, insiste sur « la nécessaire réhabilitation de ce genre de bâtiments en les restaurant et les élargissant afin de les ouvrir au public », ajoutant que Boabdil «représente un symbole de l’identité d’Al-Andalus et des Andaloussis, comme le stipule le préambule de la Constitution marocaine», dans des propos rapportés par un portail d’information marocain. Notons qu’après son expulsion de Grenade en 1492, Boabdil a vécu à Fès jusqu’à sa mort en 1533, à l’écart de toute activité politique.
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