Et encore moins à l’époque des Almohades (1147 – 1269), dynastie réputée la plus rigoriste de l’Histoire du Maroc. Pourtant, il aurait existé une femme qui a su se démarquer au point de devenir une sainte toujours révérée. Il s’agit de Lalla Aïcha Mimouna Taknout (à ne pas confondre avec Lalla Mimouna du Gharb), de son vrai nom Menia bent Maimoun Eddoukkali. Selon le docteur Mustapha Akhmiss, auteur du livre «Rites et secrets des Saintes du Maroc», cette femme originaire de Meknès «émigra à Marrakech où elle fonda une école soufie qui fut fréquentée par de nombreuses femmes. Elle aurait fréquenté la Mosquée du Ribat Chakir, une des premières mosquées au Maroc construite par un des lieutenants d’Okba Ibn Nafii à Safi pour convertir les amazighs à la nouvelle religion». À la fin de sa vie, elle serait revenue à Marrakech pour y être enterrée dans un mausolé «près de la porte Dabbaghin». Selon la légende «elle est visitée le soir car à ce moment sa tombe s’éclaire d’une douce lumière et laisse s’échapper une odeur de musc et d’ambre créant une atmosphère paradisiaque propice à la médiation».
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