Michel Abitbol est un historien du consensus. Natif du Maroc et aujourd’hui établi en Israël, son travail audacieux décortique la véritable place du judaïsme marocain dans l’histoire du royaume. Pour Zamane, il revient sur sa vision nuancée des relations entre les deux communautés. Entretien avec un érudit décomplexé…
L’actualité du judaïsme marocain concerne le renouvellement des instances juives du pays voulu par le roi et annoncé en avril dernier. L’organisation d’élections, non tenues depuis 1969, est désormais à l’ordre du jour. Comment, en tant qu’historien, interprétez-vous cette annonce ?
Histoire deux fois millénaire, le passé des juifs marocains se confond aisément avec celui du Maroc qui, dès la plus haute antiquité et jusqu’à nos jours, a toujours compté un fort élément juif dans sa population. Les juifs ont marqué d’une forte empreinte la vie économique et sociale du royaume chérifien. Remplissant d’importantes fonctions diplomatiques auprès de toutes les dynasties ayant présidé aux destinées du pays, et mettant à profit leurs relations avec les communautés-sœurs du monde entier, ils ont constitué, de tout temps, un trait d’union entre le Maroc et le monde extérieur…
Depuis quelques années, il est aussi question d’une réhabilitation du patrimoine juif marocain. Que pensez-vous de la manière dont cette question est traitée au Maroc ?
Aujourd’hui, la communauté qui, avec ses lieux de mémoire, ses synagogues magnifiquement restaurées, et ses dizaines de cimetières convenablement entretenus, accueille, année après année, des dizaines de milliers de touristes juifs de toutes origines, ainsi que des centaines de chercheurs, d’étudiants et d’enseignants plus passionnés que jamais par l’histoire, la culture et le folklore des juifs marocains. Par ailleurs, il n’est pas indifférent de souligner qu’à l’heure où les relations entre juifs et musulmans au Moyen-Orient et en Europe traversent une crise très profonde, le Maroc fait figure d’exception heureuse…
Propos recueillis par Sami Lakmahri
Lire la suite de l’article dans Zamane N°111 (Février 2020)
Les contre-vérités et les mensonges sont devenus le fond de commerce des sionistes et leurs suppôts.
Les juifs marocains sont partis lorsque les criminels sionistes ont commencé à faire exploser des bombes et simuler des attaques contre les juifs pour les faire fuir.
Et il faut dire ils ont réussi.
Mais le juif marocain qui a cru au mirage, finira par revenir à son pays, s’il n’est sioniste, et retrouvera sa patrie de son vivant.
Quand à l’arabisation, depuis plus 12 siècles elle n’a jamzis posé problème et elle n’aurait pas attendu les années 60 pour le faire. C’est une contre-vérité absolue et cette déclaration fait honte à celui qui se prend pour un histotien.
Cette idée faisant partie d’une idéologie raciste, d’apartheid et xénophobe fait les choux gras des sionistes.
Bien répliqué !