Les pilotes de l’armée de l’air marocaine étaient pourtant prévus pour intégrer la coalition arabe contre Tsahal, en octobre 1973 lors de la guerre du Kippour. Mais ils ne font pas le voyage en Syrie car, entretemps, en août de la même année, soit quelques mois avant le début du conflit, Hassan II est victime d’une seconde tentative de coup d’Etat en un an. Cette fois, ce sont les pilotes de la base aérienne de Kénitra qui sont impliqués dans l’attentat. Conséquence, c’est toute l’armée de l’air marocaine qui est réformée. Amputé de ses aviateurs et d’un bon nombre d’officiers, le corps expéditionnaire marocain commandé par le général Sefrioui n’est composé que de trois régiments. Le premier est la septième compagnie de Quartier Général avec ses 300 hommes sous la houlette de ce dernier. Le second est celui d’infanterie sous la responsabilité du lieutenant-colonel Belhadj et compte 600 soldats. Le dernier est un régiment de blindés, lui aussi de 600 hommes, commandés par le colonel Salah Naji.
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