Abdelouahab Benmansour, grande figure du sérail et intime de Hassan II, était l’historiographe attitré du Palais. Portrait.
Jusqu’à sa mort le 12 novembre 2008, Abdelouahab Benmansour était l’un des rares rescapés de cet entourage de Hassan II que Mohammed VI s’est empressé d’abandonner, dès le lendemain de son intronisation. Celui qui a servi loyalement trois rois était pourtant l’un des trois compagnons les plus intimes de Hassan II. «À la mort de Omar Benmansour, fils de son historiographe, le 4 décembre 1975, le roi a interdit les célébrissimes et joyeux dîners au Palais royal. Il n’autorisa la reprise de ces dîners qu’au 30 décembre, à la veille de la Saint-Sylvestre. Jamais le roi n’avait accompli un tel geste pour quiconque», raconte un proche du personnage. Il était aussi un intime de Hassan II qui le gratifia de l’alias pour le moins pittoresque qu’est «Abou Hourayra». Sans doute, une projection plus ou moins inconsciente de celui qui se prévalait des vertus successorales et de descendance prophétique.
La parenthèse algérienne
À ce jour, beaucoup d’interrogations au sujet des attaches de Abdelouahab Benmansour en Algérie durant la période coloniale, notamment entre la fin des années 1940 et 1956, date de son retour au Maroc. En vérité, le lauréat de l’université Al Quaraouiyine s’était établi à Nedroma où il s’inscrivit dans le mouvement badissiste (Ibn Badis), par le biais de l’Association des oulémas musulmans algériens (AOMA). Son mentor fut Cheikh Mohamed Bachir Ibrahimi. Ce dernier le propulsa à la tête de la medersa Abdelmoumen Ibn Ali de Nedroma qui comptait alors plus de 300 filles et garçons. Assisté de deux oulémas, Jeridi Mohamed et Salah Bourghari, ses cours connurent un grand succès. Il étendit ses prédications aux douars de la commune mixte. À son retour en 1956 au Maroc, Abdelouahab Benmansour fut accusé d’«antinationaliste». dont l’Imprimerie royale.
Par Abdessamad Mouhieddine
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ولكن ماذا استفادا المغاربة من هاذ الشخص
لاشيييييييي
il enseigna à Tlemcen , non à nedroma, sa famille est originaire de ain hout, et sa « parenthèse » algerienne, fut en réalité son origine, il a un parent enseignant à la Sorbonne, du meme nom,et de nombreuses archives, qui en attestent. Ce qui ne devait en aucune façon l’empecher de se choisir un destin un peu plus à l-ouest
Je fût élève de la médersa de Nedroma dirigée par Abdelwahab Benmansour jusqu’en 1956 date à laquelle l’administration coloniale française a fait fermer cette école militante pour l’indépendance de l’algerie. Abdelwahab Benmansour origaire de Tlemcen, membre du mouvement Badissiste trouva refuge au Maroc qu’il connaissait pour y avoir fait un séjour d’études à Fès.