Quoi de mieux que la ville référence dans le monde pour relancer une production viticole moribonde ? Durement touchée à la fin des années 1970 par une grave crise économique, le Maroc et la Sodea (Société de Développement Agricole) peinent à relancer le secteur du vin au Maroc. La production ne décolle pas, en partie à cause du faible budget consacré à la recherche dans le domaine et à une pluviométrie défavorable. De plus, une mesure protectionniste européenne interdit désormais le coupage (mélange) des vins d’Europe avec des ceps de l’étranger. Un procédé qui était utilisé au Maroc. Dans une tentative de redressement au début des années 1990, le roi Hassan II fait appel à son vieil ami et maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas. Ce dernier consent à redynamiser le vin marocain en envoyant les meilleurs spécialistes bordelais. Depuis, le vin marocain renaît de ses cendres. Le royaume compte désormais 14 appellations d’origine garantie (AOG), reconnues dans le marché mondial.
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