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Dilemmes d’aujourd’hui – Zamane

Abdou Filali-Ansary par Abdou Filali-Ansary
9 juin 2020
dans DE LA MARGE, Mustapha Bouaziz, OPINIONS
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Selon Jonathan Sumption(1) : «Parfois, à écouter les discours des gens, on a l’impression que l’élimination des risques pour la vie, la santé et le bien-être est une valeur absolue. Toutefois, nos actions ne se conforment pas à ce principe, tant dans nos vies privées qu’au niveau des dispositions qui régissent notre vie collective. Prenons le cas des accidents de la route : ils sont de loin la cause la plus importante de morts et blessures accidentelles dans ce pays [au Royaume Uni, mais en fait on peut dire la même chose à propos d’autres pays]. Nous aurions pu les éliminer presque complètement en remettant en œuvre une loi de 1865 qui limitait la vitesse des véhicules motorisés à 4 miles par heure (à peu près 6,5 km/h) en rase campagne et 2 miles (à peu près 3,3 km/h) en ville. Aujourd’hui, nous autorisons des vitesses bien plus élevées alors même que nous savons que cela devrait entraîner bien plus de morts et de blessés. Nous le faisons, encore une fois, parce que nous pensons que des routes sans accident seraient une solution pleine d’inconvénients. Aussi difficile à dire que cela puisse être, le fait d’avoir des centaines de morts sur les routes et des milliers de blessés sévèrement handicapés, est considéré comme un prix qui vaut la peine d’être payé pour la capacité de voyager plus vite et d’une façon plus confortable. On peut en conclure que l’élimination du risque n’est pas une valeur absolue mais une question de degré».
Transposant ce raisonnement vers la «pandémie» que l’humanité est en train de subir, nous pourrions nous demander si la limitation du nombre de morts (probablement bien moins nombreux que les accidentés graves de la route) valait bien l’arrêt complet des activités économiques avec, comme conséquence, la relégation de millions d’humains dans la pauvreté et la précarité extrêmes. Certes, le fait de poser une telle question paraît très cynique, mais il peut être important de savoir quelles priorités nous avons retenues et d’appliquer les mêmes principes dans tous les domaines ou, du moins, de formuler les raisons pour lesquelles nous allons dans un sens dans certains cas, et dans le sens opposé dans d’autres.
Bien sûr, aussi cynique qu’on puisse être (si tant est qu’on puisse vraiment être cynique), on ne peut reprocher aux gouvernements d’avoir réagi comme ils l’ont fait, allant jusqu’à imposer un arrêt complet de toutes interactions sociales et toutes activités économiques, et à mobiliser des moyens importants pour rehausser les capacités des services de santé et pour aider ceux qui se sont retrouvés, du jour au lendemain, privés de leurs ressources vitales. La raison est que, au moment où la pandémie s’est déclarée, personne ne savait quel serait le nombre de personnes atteintes par la contagion, ni la proportion de ceux qui allaient en mourir. Maintenant qu’on en a une idée, et qu’il s’avère que, en dépit de sa vitesse de propagation, le mal a des conséquences comparables à celles d’une (très mauvaise) grippe, les gouvernements sont en train de revenir, un à un et chacun à sa manière, à des attitudes plus «calculatrices». On a bien eu affaire à une panique orchestrée. Les gouvernements d’un certain nombre de pays à travers le monde sont-ils en train de se «tâter» pour trouver une sortie de la situation créée par cette panique ? Apparemment oui : peut-être cherchent-ils une solution comparable à celle qui nous permet de rouler à des vitesses élevées et d’accepter de payer le prix qui en résulte, en vies supplémentaires offertes à l’ogre qu’est devenu le virus Corona. Ils doivent se poser des questions telles que : quel est le seuil de pertes en vies humaines que nos sociétés peuvent accepter comme prix à payer pour pouvoir mener une vie normale et avoir des activités économiques productive ?
Dans ces conditions, pour tirer quand même quelque bénéfice de cette crise, il faudrait que les pouvoirs publics se rattrapent en matière de soutien aux travailleurs de l’informel et fassent pencher la balance en faveur des secteurs les moins polluants, un peu comme ils ont fait pour le remplacement des anciens grands taxis de Rabat…

(1) Lord Jonathan Sumption, historien et ancien juge à la Cour Suprême du Royaume Uni, in Trials of the State (2019), pp. 14-15

Par Abdou Filali Ansary

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Abdou Filali-Ansary

Abdou Filali-Ansary

Abdou Filali-Ansary, Philosophe Il a notamment publié L’islam est-il hostile à la laïcité ? (Le Fennec, 1996) et Réformer l’islam ? (La Découverte, 2003)

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